Dans Biogun Clinical Trial Prologue, vous êtes propulsé à l’intérieur d’un chien, compagnon d’un professeur un peu dérangé qui va tout mettre en place pour sauver son ami à 4 pattes. Un terrible virus se répand parmi les chiens, qui meurent les uns après les autres après que leurs flatulences aient émis des odeurs nauséabondes… N’emmenez pas tous vos bouledogue chez le vétérinaire, nous sommes ici dans une fiction.
Comme son nom l’indique, nous sommes donc ici sur le prologue d’un jeu.. Si bien qu’on s’est demandé, fait on une preview, un test ? Dans la mesure où la date n’est pas connue et que deux bonnes heures de jeux sont proposées, on va considérer cet opus comme un jeu à part entière. Si le terme metroidvania a tendance à m’énerver, étant assez vieux pour avoir connu l’original à sa sortie, ici il définit à merveille Biogun. De longs tableaux, de la plate forme, de l’adresse, des réflexes, une non linéarité, puisqu’il vous faut parfois revenir sur un passage après avoir acquis de nouvelles compétences… Le tout dans un univers extrêmement fun et coloré, bourré d’humour.
Pensez donc que votre moyen de téléportation d’un endroit à l’autre du jeu, c’est une seringue sous cutanée, qui vous prend à un endroit, plan arrière caméra vous voyez un professeur et la seringue qui repique ailleurs pour vous y déposer, c’est fun ! Tout comme Super Métroïd, l’épisode phare 2D de la saga, c’est rapide, fluide, nerveux, on améliore son armement au fur et à mesure du temps, les boss sont vraiment agréables à combattre. En revanche, il présente aussi quelques caractéristiques qui le différencient de son ancêtre.
La musique n’est globalement pas au niveau du reste, et quelques bugs de son mineurs sont apparus, assez rarement cela dit, et éliminés après un simple redémarrage du jeu. Le framerate a aussi accusé quelques baisses, avec une configuration pourtant bien au dessus de celle recommandée. La maniabilité présente une particularité plutôt habile, ici vous n’appuyez pas sur un bouton pour tirer avec votre arme principale, mais vous vous servez du deuxième stick. C’est malin, en plus de libérer un bouton ça permet d’orienter le tir indépendamment du déplacement. Pour ce genre de jeu, c’est tellement efficace qu’on en vient à se dire que ce devrait être la norme.