Rocket Racing, dernier né des jeux intégrés à Fortnite est l’une des sorties majeures de cette fin d’année 2023. Développé par Psyonix, célèbre pour Rocket League, ce nouveau jeu de voitures partage de nombreux éléments avec son prédécesseur. Le résultat est aussi fluide et abouti qu’on pouvait l’espérer, mais il pâtit, tout comme les autres nouveautés de Fortnite, d’un manque d’identité propre. Malgré sa compétence technique, Rocket Racing ne parviendra-t-il à se distinguer de ses concurrents ?
En utilisant de manière intelligente l’univers de Rocket League pour en faire un jeu dérivé spécialement dédié à la course, Psyonix a finement joué le coup et tente de proposer une alternative à Mario Kart, seul leader du genre en 2023. Avec ses 26 pistes au lancement (saison 0), réparties en trois niveaux de difficulté en tout, Rocket Racing propose aux joueurs une évolution graduelle dans la difficulté. Cependant, avant de vraiment se lancer dans le vif du sujet et pouvoir profiter pleinement de l’expérience promise par ce titre, vous allez devoir passer du temps sur des pistes simplistes. On aurait aimé pouvoir profiter dès le départ des subtilités proposées par le titre, à savoir le phénomène de gravité qui résonne comme l’essence même du titre et qui en donne tout son intérêt.
Une fois rentré dans le vif du sujet, le jeu sera plus agréable à jouer et vous procurera un plaisir réel au bout de quelques heures. Prenez alors part à des courses endiablées avec 11 autres concurrents qui, comme vous, devront faire preuve d’astuce et de malice pour gérer les boosts et accélérateurs de la manière la plus efficace possible dans le but de terminer en première position. Son côté Free-to-Play et compétitif lui permettra de tirer son épingle du jeu. Avec quelques améliorations et quelques nouveautés, Rocket Racing devrait même pouvoir à terme devenir un jeu qui saurait trouver sa place dans le monde de l’e-sport.
Malgré de bonnes intentions, Rocket Racing semble souffrir d’un manque d’identité globale. Les pistes manquent de personnalité et certaines sont difficilement distinguables. Avec 26 courses cela peut ne pas poser de problème dans l’immédiat étant donné qu’après quelques tours sur chacun des circuits il est simple de les connaître par coeur, mais lors des prochaines saisons à venir, avec les courses qui seront ajoutées, les choses vont se complexifier… Du côté de la bande-son, l’association habile des sons des années 2000 à l’ambiance électro de Rocket League donne au jeu un sentiment de fraicheur. Les musiques collent très bien à l’ambiance générale de Rocket Racing.